Une Demoiselle Tortue trèèès occupée !
Et ses occupations l’amenant sur le même chemin que nous, on en a bien profité !
Croyant la perdre de vue quelques minutes, elle nous a retrouvés un peu plus loin…
Et ses occupations l’amenant sur le même chemin que nous, on en a bien profité !
Croyant la perdre de vue quelques minutes, elle nous a retrouvés un peu plus loin…
Ca prend un certain temps !
Mettez-vous 2 minutes à leur place : 1 tentacule, 2 tentacules, 3 tentacules, 4 tentacules, 5 etc., bon, vous avez compris le principe ?!
Le gros ( probablement Mâle ) ne lâchait pas le petit ( possiblement une Femelle ).
La Femelle Poulpe ne faute qu’une seule fois dans sa vie…
Après 1 seul accouplement, gestation, mise bas, ventilation de sa ponte ( période pendant laquelle elle ne se nourrira plus… ), elle meurt d’épuisement…
Ca a le corps d’un Tazar…
mais il lui manque l’oeil droit ( blessure très ancienne ) et il a une sorte de museau !!!
Il devait faire environ 1.20m de long !
Qui connaît cette bête-là ?!!!
Comme l’ours Balou, du Livre de la Jungle, la tortue verte soigne ses démangeaisons avec les moyens du bord. Si l’ours chanteur utilise les troncs d’arbres et leurs écorces, la tortue verte jette son dévolu sur le premier rocher qui passe et elle se frotte et se frotte encore. Et rien qu’en la regardant, on peut sentir tout le bien que ça lui fait. Il en faut peu pour être heureux!
Des ailes qui ondulent comme les voiles des robes des danseuses de flamenco. Cette jolie raie pastenague nous a régalés d’une danse bien à elle: le survol du récif en rase motte. Belle performance aquatique qui nous a mis de bonne humeur pour la journée et nous a donné envie de danser avec elle jusqu’au bout de la nuit. Sauf qu’il a fallu remonter à la surface, nos bouteilles ont beau être bien remplies, elles sont toujours trop petites quand on a la chance d’assister à un tel spectacle.
On ne se doute pas à quel point la tortue verte est serviable. Ce mardi, elle a dû craindre que la palanquée ne retrouve pas le bateau, alors elle a gentiment raccompagné les plongeurs jusqu’au mouillage. Honnêtement, nous savions parfaitement où était notre embarcation. Mais comment refuser un tel service, elle aurait pu se vexer. En deux coups de nageoires nous étions arrivés. Un petit salut amical et elle repartie dans le bleu profond des Caraïbes. Trop sympa!
500 millions de neurones, trois coeurs, le poulpe à beau être l’un des animaux les plus intelligents de la planète, il n’en reste pas moins timide. C’est sans doute pour ça qu’il a dévéloppé une capacité extraordinaire à se confondre avec le décor. Mais parfois, il ne peut pas échapper à la l’objectif affûté de la caméra d’ABCDive. S’engage alors un jeu de cache cache qui visiblement a fini par lassé notre ami du jour. Il lui aura suffit d’un coup de tentacules pour prendre la tangeante et disparaître au loin. Reviens copain!
Pendant que nous palmions à contre-courant, les platax, eux, en partisans du moindre effort, s’étaient organisés pour ne pas s’épuiser. En rangs bien serrés, bien rangés face au courant, juste un petit coup de nageoires pour maintenir la position. Du grand art. Il faut admettre qu’ils sont profilés pour, contrairement à un plongeur. Et au lieu de nous encourager dans l’effort quand nous sommes arrivés à leur hauteur, ils nous ont tourné le dos.
Une carapace vraiment à part, mouchetée comme un Léopard !
Et curieux, avec ça !!!
Le Rocher du Diamant et un de ses habitués…
C’est ce qui s’appelle faire un gros bisou à la caméra. Pas farouche du tout la belle tortue imbriquée qui cabotinait comme une midinette hier. Plus près, elle se serait cognée le bec contre l’objectif. Ce qui nous a permis de bien observer sa carapace ciselée, ce bec efficace pour broyer les éponges dont elle se nourrit. Encore une très belle rencontre sous les eaux de Martinique.
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