Majestueuse. Elégante. Véloce. Comment se lasser d’une aussi belle rencontre. La raie aigle-léopard sait se faire désirer, mais quand elle se dévoile, rien que pour nos yeux, nous sommes extatiques. Encore un moment magique, ce matin dans les eaux de la caraïbe, que nos plongeurs ne sont pas prêts d’oublier.
Ce n’est pas qu’elle avait une dent contre nous. Mais cette énorme murène verte voulait qu’on s’assure qu’elle n’avait aucune carie sur les ratiches. Elle a ouvert grand la gueule, prête à croquer l’objectif de la caméra. Qu’elle se rassure, pas besoin de rendez-vous chez le dentiste. Tout est en ordre. Et pas d’angine en vue non plus, la gorge est parfaite.
Quad les calamars se déplacent en escadrille, ça donne toujours un ballet étrange et réjouissant. Un coup en avant, un coup en arrière mais toujours dans le sens du courant. De les voir ainsi, ça donne envie de reprendre les paroles de cette vieille pub des années 80 et de chantonner: « En escadrille, on se sent léger ! En escadrille. »
Il y en a qui se creuse la tête pour inventer des poisson d’avril improbable. Finalement, comme toujours, la nature fait mieux que n’importe quelle invention humaine. Ici, cette petite bille ronde et agitée qui tente de se cacher sous un rocher. Mais voilà, on l’a vue. Certains plongeurs se demandaient ce que cette chose étrange pouvait bien être. Ils ont cru à une farce, un gadget mécanique pour leur faire un poisson d’avril. Mais cette petite bête sans nageoires ni tête est bien réelle. C’est un juvénile, un bébé poisson coffre. Quand on vous dit que c’est la nature qui fait les meilleures blagues!
Il serait aisé de penser qu’il est moins fatiguant d’être un herbivore. Pas besoin de traquer sa proie. Pas besoin de la combattre. Il suffit juste de brouter. Sauf quand l’algue fait de la résistance. Mais cette jeune tortue verte démontre que la faim, justifie les moyens. Elle arrache avec vigueur son repas accroché au rocher.
C’est vraiment beau à regarder…
Avec 1 Pastenague, des Tortues, et une grooosse Javanaise… on sait pourquoi on était sous l’eau aujourd’hui !!!
Même s’il a une tronche à faire peur, c’est toujours chouette de croiser un barracuda sous l’eau. Celui-ci était solitaire, un peu perdu peut-être. Curieux puisqu’il s’est approché suffisamment prêt pour vérifier qu’il n’avait pas de caries.
Oui, la carapace d’une tortue verte peut démanger. Et oui, le reptile aquatique développe des trésors d’ingéniosité pour se gratter là où les nageoires ne peuvent rien faire. Et la plume de mer est parfaite pour ça, il suffit juste de se dandiner contre le tronc du corail pour sentir le soulagement. A la manière de l’ours Balou, dans Le Livre de la jungle, la tortue verte sait se fait du bien.
Déjà qu’il est toujours réjouissant de voir ce magnifique acropore bois d’élan, quand en plus, la palanquée est guidée par une toute mignonne tortue imbriquée, c’est juste du bonheur. Bonheur aussi de constater que ce corail majestueux continue à recouvrer sa santé. Il avait beaucoup blanchi à la fin de l’été à cause d’une température d’eau trop chaude. Il semblerait qu’il se porte beaucoup mieux aujourd’hui.
L’ombre d’un rocher. Une bonne trentaine de mètres de profondeur. Elle pensait pouvoir faire sa sieste tranquille. Mais on aime trop les raies pastenagues pour ne pas s’être autorisé à aller lui dire bonjour. On a bien vu qu’elle était un peu ronchon au réveil. Alors on l’a laissée se rendormir, un peu plus loin.
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